LEZARD
DRAMATIK
27
rue Adolphe Adam 91160 Longjumeau
Mail :
lezard.dramatik@gmail.com
Tel. :
01 69 09 66 41
COURT RESUME DE LA PIECE
Nous sommes en alternance dans
l’appartement de Stéphane et celui d’Olivier.
Chez Stéphane, une jeune femme
citadine et « écolo », se retrouvent Sylvia, sa meilleure amie et
Bénédicte, sa sœur enceinte. Mais Stéphane traverse une période de crise :
elle vient de perdre son emploi, le couple qu’elle forme avec Wilfried dérape,
Sylvia ne la comprend plus et Bénédicte doit venir s’installer dans son
minuscule appartement sous prétexte qu’elle ne supporte plus Olivier, le père
du bébé.
Dans l’autre appartement, chez
d’Olivier, se prépare un départ en weekend un peu particulier. Olivier est en
compagnie de Wilfried et de Camille. Ce dernier est un « écolo
convaincu », instigateur d’une sortie « cohésion » organisée
pour le personnel de la banque dans laquelle travaillent les trois amis. Ils
s’apprêtent donc à partir, mais l’ambiance est loin d’être à la fête.
Sous le prétexte de problèmes de
cœur, les personnages s’interrogent sur leur place dans le monde et dans la
société. Entre dépit amoureux et contrariétés quotidiennes, les chemins se
croisent, se séparent et peut-être tout simplement : se ratent.
Choisir,
Construire et Démolir
est bâtie autours de deux « créatifs culturels » Stéphane et Camille.
Les créatifs culturels (ou créateurs de cultures) sont des personnes isolées
(c'est-à-dire ne s’inscrivant dans aucun réseau culturel particulier), issues
de toutes les catégories sociales et qui tentent au quotidien de mettre en
pratiques les gestes écologiques qu’ils estiment à leur portée. Mais alors que
l’écologie est à la mode, certains écolo-convaincus sont souvent pris avec
condescendance par les autres : il n’est pas toujours facile de s’affirmer
« écolo » dans l’âme et les actes. Je suis moi-même sensible aux
problématiques environnementales (j’ai vécu plusieurs catastrophes marquantes
dans mon enfance lorsque j’habitais en Alsace: les pollutions du Rhin, la mort
des poissons de l’Ill, la rivière qui passait près de chez moi, la catastrophe
de Tchernobyl et l’interdiction de manger les salades du jardin, une alerte
pollution atmosphérique et notre confinement plusieurs heures dans notre
collège, les nombreuses naissances de bébés malformés dans mon entourage,…)
A travers les exemples de Stéphane,
jeune femme qui se cherche (et dont le prénom est déjà source de confusion à
son égard) et de Camille, père de famille accompli, je prends le parti de rire
des écolos « convaincus». Cette distance et les quatre autres personnages,
me permet de mettre en lumière un problème bien plus fondamental : comment
construire sa vie ? Et donc comment faire les choix qui permettent de
s’accomplir ? Quel est l’impact de notre présence sur les environnements
qui nous entourent (familial, social, urbain, rural,…) et quel est notre niveau
de conscience à cet égard ?
L’alternance des lieux se fait sur
des transitions musicales, au nombre de six. Chaque personnage possède son
propre thème qui éclaire un aspect, caché ou non, de sa personnalité, et chaque
partie de la pièce focalise sur un personnage. Un thème particulier est prévu
pour le monologue de Stéphane, la comédienne disant son texte de manière
extrêmement retenue, voir étrangement distante, la musique soutiendra un autre
niveau de compréhension de ce monologue, ouvrant la voie à la profondeur de la
détresse du personnage.
Au niveau de la direction d’acteur,
alors que le texte a un niveau de langage familier et que certains personnages
paraissent faire preuve de légèreté dans leurs propos, je travaille sur leurs
secrets, leurs angoisses, les rêves déchus, leurs failles. Les enjeux de chacun
sont très élevés mais sont cachés ou niés; tout se situe dans les
« non-dits ». Je souhaite que, dans le jeu des comédiens, le texte
s’efface au profit des liens invisibles qui lient les personnages entre eux et
au monde. Je cherche à atteindre directement l’inconscient du spectateur.
La
pièce dure 60 minutes environ.
Concernant les décors, la pièce doit
pouvoir être jouée n’importe où, que ce soit dans un théâtre, un amphithéâtre
ou même dans la rue: trois chaises peuvent suffirent, les transitions peuvent
se faire à vue. Mais je rêve aussi d’une mise en scène plus complexe avec les
six comédiens sur scène, alors que l’action se déroule dans deux lieux
distincts (l’appartement de Stéphane et l’appartement d’Olivier). Avec des
lumières spécifiques pour chaque lieu et des comédiens qui se figent quand
l’action se déroule dans l’autre appartement. Je souhaite ainsi intégrer sur le
plateau deux niveaux d’espaces et les six points de vue des personnages, de
manière à ce que tout les univers (vies intérieures et manifestations physiques
des personnages, les dialogues entres-eux, le monologue de Stéphane, les deux
lieux où se déroule l’action, mais aussi mon point de vue et celui des spectateurs)
entrent en « résonnance ». Il s’agit pour moi d’organiser une unité
avec toutes les diversités. Cela marquerait l’interdépendance des personnages
et illustrerait le fait que dans la vie, nous sommes tous en interaction avec
notre environnement et autrui.
Pour
les accessoires, nous avons un four solaire portatif, un lombricomposteur de
cuisine, de boites en PVC (que j’ai fabriqué à partir des plans du livre :
Comment chier dans les bois –
Kathleen Meyer – Guide Edimontagne)
Four solaire portatif Lombricomposteur de cuisine
Au
niveau de la lumière, je n’ai aucune contrainte particulière et je ferais en
fonction du lieu de représentation. Dans l’idéal, quelques faces et deux
douches feront l’affaire. Bien sûr, si la salle le permet, nous affinerons les
ambiances lumineuses.
Voici
la distribution :
Stéphane : Léonor Lançon
Bénédicte : Maïlys Soubeyran
Sylvia : Marion Humbert
Wilfried :
Pierre Grenier
Camille :
Paul-Emilien Rivière
Olivier : Loïs
Lemaire
Une
musique originale a été composée par Emile Batrel-Genin. Chaque personnage a un
thème qui lui est propre et qui souligne un trait de son caractère parfois
évident, parfois caché au plus profond de lui-même.
C’est
le personnage principal féminin. Femme d’ordinaire dynamique, la tête emplie de
projets et d’idéaux écologiques, elle aspire au bonheur en passant par une
sorte de sobriété volontaire. Elle ne cherche pas le profit, tente au quotidien
de développer des valeurs de partage et de respect global. Pour elle, chaque
être de la nature doit être respecté, quitte à devoir faire des concessions sur
son propre bien-être. Une succession rapide d’évènements plus où moins
tragiques, vont l’ébranler au point de lui faire perdre confiance dans sa
démarche, pourtant essentielle.
C’est
la sœur cadette de Stéphane. Jeune femme en apparence posée et qui sait ce
qu’elle veut, elle est d’un tempérament plutôt autoritaire, elle a du mal à
supporter les états d’âme de son entourage. Elle ne comprend pas que l’on
puisse s’intéresser aux débats écologistes et de développement durable, ayant qu’elle-même
gére difficilement dans son quotidien. Pour elle, écologie et développement
durable riment avec lubies de gens riches.
C’est
une femme qui croque la vie à pleines dents. Elle est à la recherche du bonheur
immédiat, elle se refuse à voir la vie en noir, pour elle tout doit être coloré
et joyeux, les problèmes des autres ne sont pas les siens. Ses chagrins et
états d’âmes sont de très courtes durées. Qu’importe le lendemain si
aujourd’hui le bonheur est là ! Cette attitude légère, qui pourrait passer
pour du « je-m’en-foutisme » cache en réalité de profondes angoisses,
visibles en surface à travers son tics de langage.
Ami
de Stéphane avec qui il envisage de s’installer, Wilfried est homme ayant un
caractère dit « facile ». Il a toujours été un bon élève, il a suivit
le cursus que lui prédestinait ses résultats scolaire. Il a mis de côté ses
élans artistiques au profit d’activités « utiles pour son avenir ».
Au quotidien, il a horreur de l’affrontement, en revanche sur le plan
professionnel, c’est un battant, intelligent et rapide.
Il
est le personnage principal masculin. Père
de famille épanoui, qui cherche à faire passer des messages écologiques à
travers son propre exemple. Il conjugue avec réussite son investissement
professionnel dans une « grande banque » et son engagement
écologique. Il est peut sensible aux railleries et la condescendance de ces
collègues ne l’atteint pas. Il est curieux de tout, aime relever des défis et
sait faire preuve de compassion.
C’est
un homme qui aime croquer la vie telle qu’elle s’est présentée à lui au cours
de ses études supérieures : sorties entre copains et soirées bien arrosées
tout en ayant des facilités intellectuelles et une grande capacité à
« ressembler », faisant de lui un leader. Son amour pour Bénédicte
(c’est probablement la première fois qu’il est réellement amoureux) ébranle
« l’adolescent » qui est en lui. Son mépris affiché pour Camille et
son engagement écologique, pour Wilfried et sa détresse affective du moment,
cache en réalité un déni de son incapacité à assumer sa paternité et donc une
vie d’adulte.
Infirmière diplômée d’Etat en 2000, six ans au sein de
l’Armée de L’Air comme Officier Convoyeur de L’Air (spécialisé dans les
évacuations sanitaires par voie Aérienne), Anne-Laure change radicalement de
carrière en intégrant l’école d’acteur de théâtre et de cinéma Acting
International. Elle en sort juillet 2011 au terme de 3 ans de formation et
s’investit dans de multiples projets tant audiovisuels que théâtraux. Le même
mois, elle a le plaisir d’annoncer que sa
toute première pièce de théâtre Choisir,
Construire et Démolir est montée au TheaterVision de New York par Ann
Raychel.
Maman d’une petite fille, comptable, Anne prend un
virage à 180° en 2007 en s’inscrivant au cours de théâtre du Centre de danse du
Marais où elle découvre l’improvisation et des « scènes en tout
genre » sous l’égide de Thierry Brout. Après avoir découvert le jeu
d’acteur à la caméra au cours d’un stage au cours Florent, elle intègre Acting
International dans le cursus cinéma. Poussée par l’envie de découvrir les
techniques américaines, elle part à New York pour un workshop intensif où elle
rencontre des maitres tels Caroll Fox Prescott et Jodie Lynn McClintok. De
retour en France, elle se met au service des étudiants des écoles d’audiovisuel
et des agences de publicité.
Léonor se passionne très jeune
pour le théâtre. Dès de 10 ans, elle découvre les plaisirs de jouer Molière,
Shakespeare, Giraudoux... Après un détour par des études en communication, elle
remonte sur les planches avec Prométhée de Rodrigo Garcia à La MJC La Paillette de Rennes.
Puis elle suit les 3 années de formation de l'école Acting International à
Paris. Parallèlement, elle participe à des lectures pour l'éditeur Stéphane
million. En 2009, elle anime des tableaux de la collection du Petit Palais avec
des musiciens de l'Orchestre National de France sur le thème du Paris populaire
et mondain de 1900. Elle intègre par la suite l'équipe du spectacle La Belle Epoque
(Smile Production) pour une tournée dans toute l'Italie et plus de 80
représentations. Elle travaille en 2011 avec la Compagnie Azot pour
le spectacle Eléments Bacchantes mis en scène par Philippe Rouillé et
inspiré des Bacchantes d'Euripide (rôle d'une bacchante/femme du Choeur) et
avec la Compagnie
Jayann'act pour la comédie Les Femmes sont des salauds
comme les autres de et mis en scène par Anne-Laure Téboul.
Curieuse enfant ou enfant curieuse, Sarah est très
vite attirée par le théâtre. Elle finit ses études à Genève et parallèlement
rejoint le théâtre Spiral en 2003. Après plusieurs créations (La Ronde d’A. Schnitzler, Mistero
Buffo de Dario Fo…), la curiosité se transforme en passion. Elle part
s’installer à Paris et intègre Acting International dirigé par Robert Cordier
(2010-2012). Elle poursuit actuellement sa formation théâtrale à travers
différentes recherches sur le plateau (stage de bouffons, stage d’alexandrins,
stand-up) et s’investi dans de nombreux projets, courts-métrages et spectacles
pour enfants.
Marion HUMBERT
Marion se passionne pour le théâtre depuis sa plus
tendre enfance. Après un baccalauréat Littéraire Théâtre à Lyon, elle intègre
la prestigieuse London Drama School durant 3 ans et reviendra en France, le
diplôme de la
Trinity Guildhall en poche assorti d’une Distinction. En
2009, elle poursuit son parcours en France en intégrant directement la 2è année
de formation à Acting International. Elle en sort en 2011, après voir fait un
stage intensif à New York qui lui permettra de retrouver la langue de
Shakespeare qu’elle maitrise parfaitement.
Élevé par le cinéma et les séries TV, Pierre Grenier s’initie au théâtre dès le lycée en intégrant le
club à Marmande tenue par sa professeure de français. Il y aborde des
sketches d'auteurs contemporains, découvre Aristophane et Molière dont
il joue La comtesse d’Escarbagnas.
Parallèlement à la terminale il suit des cours chez Jean Pierre
Plaza à Tonneins qui aboutiront à la lecture de
correspondances entre la France
et l'Algérie. S'il passe ensuite 3 ans à la fac d'arts du spectacle à
Bordeaux jusqu'à la licence, c'est en intégrant en 2006 les cours
professionnels du comédien Luc Faugère qu'il commence véritablement à
apprendre un métier. Ce studio d'acteur lui offre de découvrir un processus de
création regroupant entre autres les méthodes de travail de M. Chekov, C.
Stanislavski, M. Alexander et de s'adapter à différents formes de jeu : du
clown au conteur en passant par la farce et le burlesque. En 2009 il intègre
par audition la 2 ème année de théâtre à l’Acting International de Paris.
Diplômé en 2011, Pierre se confronte à la vie en dehors
du cocon des cours, et participe à des projets de toutes sortes.
Né à l’île de la Réunion,
il découvre le théâtre au lycée avec un atelier animé par Valérie
CROS et Luc RUSELLO. Pendant toute cette période, il travaille entre autres,
Koltès, Beckett et Ionesco, les auteurs qui l’influencent aujourd’hui. Il
arrive à Paris en 2006 pour intégrer l’école d’acteurs Acting International.
Dès lors, il joue dans de nombreuses pièces dont Des fleurs pour Algernon,
adaptation du roman de Daniel KEYES mis en scène par Sébastien BOURLARD, Chantier
interdit au public (adaptation créole) de Cédric Spinassou, mis en scène
par Nathalie MARTINEZ, produit par la Reine Blanche, Les Enfants de Edward Bond, mis en scène par Pascal Casteletta,
« Requiem pour l’Union Soviétique » écrit et mis en scène par Tatiana
Karmanova.
En 2009, il écrit et met en scène son premier spectacle Caprice, un conte cauchemardesque grotesque,
pièce qui est également montée à New-York dans une mise en scène de Ann M.
Raychel.
Originaire de la région lilloise, ce jeune comédien
passionné de cinéma a quitté son nord natal pour apprendre le métier d'acteur
dans la capitale à l’âge de 20 ans. Après deux formations au sein de " Florent
" et d' "Acting International ", il décide de prendre des cours
privés avec Sébastien Bourlard afin de se perfectionner. Depuis il a joué dans
divers pièces telles que " Des fleurs pour Algernon " adapté du roman
de Daniel Keyes, adapté et mis en scène par Sébastien Bourlard, " Le
thaumaturge était de haute taille ", écrit et mis en scène par Emile
Salimov et " Les enfants " d' Edward Bond. Il a également tourné dans
plusieurs court-métrages d'école de cinéma.
Etudiant en prépa scientifique, né dans une famille de
musicien, Emile foule les planche dès son plus jeune âge dans les spectacles
que monte sa mère, en temps qu’acteur, puis musicien et enfin chanteur. Sa
formation musicale l’entraine à se spécialiser dans le violoncelle et le cor
d’harmonie. En 2010, à 16 ans, il compose et réalise les musiques du premier
spectacle de la
Compagnie LEZARD DRAMATK : Une étoile filante.
LEZARD DRAMATIK est une jeune compagnie fondée en
mai 2010 par Anne-Laure MERLET et Paul Emilien RIVIERE.
Elle
est née de l’envie de voir naitre et se développer des spectacles, de leur
conception jusqu'à leur exploitation. Les cofondateurs, l’un issue directement
d’une formation artistique, l’autre d’un parcours éclectique, forment un duo
avec une vision du théâtre à la fois différente et complémentaire.
LEZARD DRAMATIK se donne comme ambition de créer des
spectacles à la fois tout public, populaires et engagés.
Son
tout premier projet, Une étoile filante,
est un voyage vers un monde en apparence naïf, léger et amusant… mais qui entre
en résonance avec nos angoisses les plus humaines. La pièce est présentée au
public pour la première fois au Théâtre de l’Orme en mai 2011, s’en suit une
programmation au 4e Festival d’été du Théâtre de l’Orme en juillet
2011, au Théâtre le Proscenium en septembre 2011.
Choisir, Construire et
Démolir est le
deuxième projet de la compagnie. L’ambition de celui-ci est de faire vivre la
pièce tant dans un théâtre que dans des festivals ou des salons écologiques.
CONTACTS
27 rue Adolphe Adam
91 160 Longjumeau
Licence 2-1039241
Mail :
lezard.dramatik@gmail.com
Tel. :
01 69 09 66 41
PAUL EMILIEN RIVIERE, directeur artistique
Mail :
emilienpaul.riviere@free.fr
ANNE-LAURE MERLET, metteure en scène
Mail :
merlet.annelaure@gmail.com
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